Saison #4 | Vie d’ailleurs

Comment voir cette exposition ? En visite libre ou visite privée !
La galerie est ouverte de 10h à 18h du lundi au jeudi et de 10h à 17h vendredi/samedi.  

>> Dans le cadre de la saison culturelle « Vie d’ailleurs » <<

Comment pensait-on l’espace pendant la période angkorienne, au VIIème siècle ? A l’heure du voyage vers Mars, quelles sont nos attentes et nos projections lorsqu’on pense à l’immensité de l’univers ? 

Pour sa quatrième saison culturelle, l’Institut français du Cambodge invite archéologues, artistes et scientifiques à croiser leurs regards et leurs recherches, à travers le prisme du Cambodge. L’espace influence-t-il les imaginaires cambodgiens ? Quelles sont les images qu’il convoque, les discours qu’il nourrit, les récits qu’il déclenche ? Il s’agit de regarder les motifs spatiaux dans les temples d’Angkor, de s’intéresser à la circulation, aux véhicules du bouddhisme, à la collecte de récits cambodgiens à travers l’étude épigraphique, de se pencher sur les croyances lunaires, d’explorer la face cachée de la lune et de s’interroger sur l’humanité au bord de l’aventure spatiale et de son histoire. 

Les problématiques terrestres, croyances, récits utopistes de l’espace et dernières connaissances scientifiques se rencontreront : archéologie, art & sciences occuperont une place de choix lors de cette dernière saison, et les artistes invités en interrogeront les relations. Leurs œuvres ont été nourries de recherches d’archéologues contemporains qui croisent les recherches d’astrophysiciens et d’artistes sur les imaginaires de l’espace. 

L’exceptionnel site archéologique de Choeung Ek – qui fut probablement un observatoire de l’espace et une plateforme astronomique du VIIème -VIIIème siècle sera de la partie, de même que le zéro, dont la naissance pourrait être retracée jusqu’au Cambodge. Serait-il né ici ?

Marie-Luce Nadal est née en France en 1984. Artiste-chercheuse et ingénieure, elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture ainsi que de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’artiste poursuit sa formation avec un programme doctoral SACRe (Sciences, Arts, Création, Recherche). Son travail se spécialise le plus souvent dans des machines protocoles d’expérimentation démontrant une connaissance maîtrisée des forces physiques liée à la science. Marie-Luce Nadal s’intéresse ainsi aux relations scientifiques et mystiques que nous entretenons avec notre environnement grâce à ces machines. La performance Faire pleurer les nuages démontre ces relations grâce à l’utilisation d’une arbalète visant les nuages pour les faire “pleurer”. Ces performances météorologiques représentent les expériences artistiques et scientifiques de Marie-Luce Nadal. 

Meas Sokhorn est né en 1977. Il obtient un diplôme de l’Université royale des beaux-arts de Phnom Penh en 2004. Bien qu’il ait étudié l’architecture d’intérieur et qu’il continue à travailler dans ce domaine, sa passion et son temps se concentrent de plus en plus sur les sculptures, les installations et la peinture. L’artiste est préoccupé par la quantité de détritus jetés dans les rues du Cambodge. Ces déchets s’éparpillent sur l’ensemble du pays et détruisent son environnement. Il décide ainsi de réutiliser ces matériaux dans son travail pour dénoncer cette pollution qui affecte les habitants aussi bien physiquement que mentalement, notamment par les odeurs qu’elle dégage. Sa peinture bouillonne, elle raconte des histoires du Cambodge le plus contemporain aux périodes les plus anciennes, entremêlant croyance et dérision d’un monde chaotique. 

Né en 1982, Riem Monisilong est un artiste khmer, spécialisé dans le travail des déchets dans l’art. L’artiste a commencé à peindre dès l’âge de 12 ans, en tant qu’artiste peintre dans une pagode. Il devient par la suite technicien bénévole et apprend à cette occasion la fabrication du papier recyclé. Cette prise de conscience va l’orienter vers la transformation de déchets plastiques ou organiques en œuvres d’art. Le “trash artworks” est une source d’inspiration, il fabrique des machines à sensibiliser sur le développement durable. Dans ses œuvres, Riem Monisilong y montre ainsi la surexploitation des ressources et le gaspillage.

Comment voir l’expo ? 

Visite libre (15 max dans la galerie) / guidée sur rendez-vous
Réservations via [email protected] 

Les visites guidées

Visitez l’exposition avec un médiateur, seul ou en groupe, en français ou en khmer ! Vous pouvez profiter de ce moment pour échanger, questionner, partager sur les œuvres de l’exposition avec le médiateur et les autres visiteurs.

EN FRANÇAIS, KHMER OU ANGLAIS
Du lundi au samedi : 9h00 – 12h00 // 14h00 – 17h00
Réservation obligatoire à [email protected] ou par téléphone au +855 (0)23 985 611/612. 

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