Vent d’Asie | Un parfum pour les 30 ans : In the arboretum

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Dans le cadre de la saison Vent d’Asie, et pour célébrer ses 30 ans, l’Institut français du Cambodge s’associe à Nez, le mouvement olfactif, pour vous présenter le parfum “In the arboretum”, né de la collaboration entre le plasticien Sopheap Pich et la parfumeuse Violaine Collas !

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Un flacon : 25$
En vente à partir du 2 juin à l’accueil de l’Institut français.

Si Sopheap Pich n’a jamais porté de parfum et se sent presque désemparé lorsqu’il souhaite traduire en mots ses perceptions olfactives, les évocations jaillissent quand on lui demande de parler des odeurs qui lui sont chères : épices, plantes et rizières environnant son studio de création au milieu de la jungle cambodgienne. « Je n’avais jusqu’ici jamais vraiment pensé à l’odeur du bambou. Si je devais la qualifier, je dirais qu’elle est à la fois douce, aérienne et épaisse, comme celle qui s’élève des fleurs, presque imperceptible. » Celle de la cire, dont il enduit certaines sculptures, est plus évidente : miellée, légèrement animale.

Avec Violaine Collas, ils réveillent la mémoire de l’Asie et en font fuser les épices : cardamome, comme un clin d’œil à la chaîne de montagnes des Cardamomes, dans l’ouest du Cambodge ; et poivre de Sichuan, dont les facettes à la fois épicées et zestées rappellent l’odeur des feuilles de manguier qui ombragent le jardin de l’artiste. Le paysage se dessine encore à travers les notes profondes de terre humide, réchauffées par les absolues de ciste et de vanille. Vert et aérien, l’accord bambou – un végétal que le plasticien utilise quotidiennement et qui évoque la sensation de la matière fraîchement coupée.

« In the arboretum » sera présenté et mis en vente lors de l’inauguration de la saison Vent d’Asie, le 2 juin 2022, à l’Institut français du Cambodge. 

En partenariat avec Nez, le Mouvement culturel olfactif, et le Cirva, Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques, basé à Marseille. 
Réalisé dans le cadre d’une résidence d’artiste avec le Cirva. 

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