Théâtre | Cosmétique de l’ennemi

D’après un roman d’Amélie Nothomb. 

Dans un aéroport, un homme attend son avion en retard de quelques heures. Il est vite abordé par un personnage exaspérant qui lui impose sa conversation. Aucune esquive ne semble possible face à la détermination de cet individu, animé d’intentions pour le moins énigmatiques. Une confrontation funeste s’ensuit, pleine de rebondissements mortifères, tour à tour comiques, mélodramatiques et tragiques.

Billets en vente à l’accueil de l’Institut à partir du 1er septembre.
Durée : 1
h15. Réservé à un public averti. 

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Raphaël Ferry
Débarqué à Siem Reap il y a douze ans avec femme et enfant, c’est le manque d’offre culturelle et particulièrement de théâtre qui le pousse à monter en 2012 la troupe du SRAS. Ouverte, elle accueille aussi bien ceux qui ont une expérience de la scène que les novices. Endossant presque toutes les casquettes, démiurge de la troupe, il monte un ou deux spectacles par an. La pandémie de Covid-19 l’a poussé à rejoindre Phnom Penh, où il découvre d’autres façons de jouer.

Eric Ellul
Né ici de mère cambodgienne et de père français, il choisit d’assouvir son appétit de création dans des projets où le théâtre de texte côtoie celui de l’improvisation, où les mots peuvent danser, les corps résonner, les mouvements et les sens se dérégler. Il est professeur de Lettres Classiques et Théâtre au Lycée Descartes et fondateur de Common Sole, collectif pluridisciplinaire de passage.

Quelques mots sur Amélie Nothomb
Née en 1966, Amélie Nothomb est une romancière belge d’expression française. Ses romans font partie des meilleures ventes littéraires et certains sont traduits en plusieurs langues. Présente dans les programmes d’enseignement secondaire, sa production couvre des textes à contenu autobiographique et des récits de fiction ainsi qu’une pièce de théâtre. Métaphoriquement, elle se dit « enceinte de ses romans » et se qualifie elle-même de « graphomane », consacrant chaque jour au moins quatre heures à l’écriture. A propos de Cosmétique de l’ennemi (2001), elle explique : « Ma forme d’escrime c’est le style, le combat du style qui est le moment de l’écriture. C’est l’affrontement suprême où je peux faire de ce combat à l’intérieur de moi-même quelque chose de créateur. Sinon l’ennemi intérieur risque de m’écraser. »

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