Cinéma | Festival International du Film du Cambodge 2023

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Le Festival International du Film du Cambodge (CIFF) est de retour !

L’Institut français est le partenaire historique du Festival, qui aura lieu cette année du 30 mai au 4 juin 2023. Le célèbre festival cambodgien réunira, pendant six jours consécutifs, des milliers de jeunes Cambodgiens ainsi que des étrangers venus des quatre coins du globe autour d’une programmation de plus de 160 films issus de 26 pays. Découvrez les projections à l’IFC ci-dessous.

Tarif : Gratuit. Les billets sont disponibles 1h avant la projection du film de votre choix sur le lieu de projection. 
Le Bistrot de l’Institut sera ouvert mercredi, jeudi et dimanche jusqu’à la dernière séance (sauf vendredi et samedi où il fermera à 18h). 
Suivez le Festival en direct depuis la page Facebook du CIFF

Mercredi 31 mai

à 10h

Dessins animés du monde pour enfants, de réalisateurs divers 

70 minutes – /ENG
Pays : Corée, Cambodge, Suisse, Norvège, Iran, Malaisie, Taiwan, Canada et Espagne. 

La sélection du CIFF : Meet Cute de Shawn Patrick Tilling (2022), Papirola de Fabian Molinaro (2022), The Pillar of Strength de Ayie Ibrahim (2022), The Egret River de Wan-Ling Liu (2022), The Sprayer de Farnoosh Abedi (2022), A Guitar in the Bucket de Boyoung Kim (2021), The Queen of Foxes de Marina Rosset (2022), I’m Not Afraid de Marita Mayer (2022) et Daughter of Mother Nature de Laura et Andrew Mam (2020)

à 14h

« Cambodia in Short 1 » de réalisateurs divers (2021-2022) 

94 minutes – /ENG
Pays : Cambodge, USA

La sélection du CIFF des meilleurs courts-métrages de l’année : A Cambodian Night’s Dream de Guillaume Suon (2022), Further and Further Away, de Polen Lyn (2022), The Haul, de Robin Narciso (2022), The Debt, de Robin Dudfield (2021), Swept Under, de Ethan Soo (2022). 

à 16h

« The Donut King » de Alice Gu (2020) 

94 minutes – /ENG
Pays : USA

C’est l’histoire de Ted, un réfugié des Khmers Rouges ayant fuit le Cambodge et la misère, arrivé aux Etats-Unis en 1975, et qui a depuis battî un véritable empire de plusieurs millions de dollars sur la pâtisserie préférée des Américains : le donut. Il s’est porté garant pour des centaines de demandes de visa de réfugiés qui comme lui, cherchaient à échapper au régime, en leur donnant un coup de pouce une fois installés aux Etats-Unis. En 1979, il vivait le rêve américain. Mais, dans la vie, une grande ascension peut s’accompagner de grandes chutes.

à 18h

« Year of the Rabbit » de Akira Morita (2021) & « Little by Little » de Samuel Díaz Fernández (2022) + Panel « Films with a message » 

12 minutes – KH/ENG
Pays : Cambodge

« Year of the Rabbit » suit Kong Sovannaro, conducteur de tuk-tuk sourd alors qu’il navigue dans les rues chaotiques de Phnom Penh pour subvenir aux besoins de sa famille grandissante. C’est une exploration de l’amour; les manières dont cet amour est exprimé dans les communautés « entendantes » et sourdes, et à travers le réseau de soutien que Sovannaro a créé autour de lui.

« Little by Little » dépeint la vie de jeunes individus qui se battent pour réaliser leurs aspirations. Le destin réunit des amis d’enfance, Panha et Chakriya, qui se rendent à Phnom Penh pour réaliser un rêve avec un autre camarade, Kosal, qui est partiellement sourd. L’entraide démontrera leur amour et leur désir de continuer à vivre pleinement, quels que soient les obstacles.

à 20h

« La Section Anderson » de Pierre Schoendoerffer (1967)

60 minutes – FR/ENG
Pays : France

Pierre Schoendoerffer, vétéran de la guerre d’Indochine, accompagne une section de soldats américains durant les combats au Vietnam en 1966.

Jeudi 1er juin

à 10h

« L’Indépendance du Cambodge dans les années 50 », ECPAD Archives

61 minutes – FR
Pays : France

Reportages courts documentant la période d’indépendance du Cambodge : d’abord le mouvement indépendantiste qui conteste la présence française dans le région, puis l’indépendance du Cambodge. 

à 11h20

« Archives du Cambodge dans les années 50 », ECPAD Archives

35 minutes – FR
Pays : France

Reportages courts présentant le Cambodge en 1953 et 1954 comprenant : les traditions cambodgiennes ; La Grande Ville , des images d’Angkor, Phnom Penh, le Festival de l’eau de Phnom Penh.

à 14h

« Cambodia in Short 2 » de réalisateurs divers (2022-2023) 

94 minutes – /ENG
Pays : Cambodge, USA, Royaume-Uni

La sélection du CIFF des meilleurs courts-métrages de l’année : The Keyboard de Panhavon Vong (2022), The Colour, de Pisey Chann (2022), Skin Can Breathe, de Chheangkea Ieng (2022), Speed Dating, de Jean-Paul Ly (2022), Work Life, de Kevin Ung (2023), The Truth Untold, de Seng Pichreypov (2022)

à 16h

« Le Crabe-Tambour » de Pierre Schoendoerffer (1977) 

120 minutes – /ENG
Pays : France

Un capitaine de frégate de la marine française, mourant, tente de prendre un dernier rendez-vous dans les mers agitées par la tempête hivernale au large des Grands Bancs, avec « le crabe tambour », un héros de guerre français qu’il avait trahi vingt ans plus tôt.  

à 18h15

« The Prince and the Prophecy » de James Gerrand (1988) 

79 minutes – /ENG
Pays : Australie

Pour comprendre le Cambodge contemporain, ce film plonge dans les racines de sa culture et de ses conflits : il revient sur l’impact de la colonisation par la France et la lutte pour l’indépendance en Indochine après la Seconde Guerre mondiale, les peurs et la réponse à la poussée de leurs voisins Vietnamiens. Il explore les années du règne du prince Norodom Sihanouk, ses efforts pour assurer la paix, et retrace la destruction du Cambodge pendant la guerre. 

à 20h

« La 317e Section » de Pierre Schoendoerffer (1964) 

100 minutes – /ENG
Pays : France

La dernière marche de la 317ème section qui, lors de la bataille de Dien Bien Phu, reçoit son ordre de repli. La section est composée de quarante et un supplétifs Laotiens et de quatre Français. Huit jours plus tard, la 317ème section n’existe plus, mais pendant cette terrrible marche, deux hommes, l’adjudant Willsdorf, alsacien, incorporé de force dans l’armée allemande et le sous-lieutenant Torrens, frais émoulu de Saint-Cyr, vont apprendre à se connaître et à comprendre. 

Vendredi 2 juin

à 10h

« Big Little Women » de Nadia Fares (2022)

86 minutes – /ENG
Pays : Egypte

Trois générations de femmes se rebellent contre les interdits du patriarcat. Dans cette lettre cinématographique, la cinéaste suisse-égyptienne Nadia Fares rend hommage à son père, en racontant 75 ans de luttes pour les droits des femmes en Egypte, le pays de son père, et en Suisse, celui de sa mère, où elle grandi. Elle explore l’impact des traditions patriarcales en Orient et en Occident, les révélant comme des images en miroir.

à 14h

« Haut et Fort » de Nabil Ayouch (2021)

101 minutes – /ENG
Pays : Maroc, France

Anas, ancien rappeur, est engagé dans un centre culturel d’un quartier populaire de Casablanca. Encouragés par leur nouveau professeur, les jeunes vont tenter de se libérer du poids de certaines traditions pour vivre leur passion et s’exprimer à travers la culture hip hop…

à 16h

« Year of the Rabbit » de Akira Morita (2021) + « The Other Lives of Kattia » de Christophe Gargiulo  (2023) 

50 minutes – /ENG
Pays : Cambodge

Year of the Rabbit : Le film suit Kong Sovannaro, conducteur de tuk-tuk sourd alors qu’il navigue dans les rues chaotiques de Phnom Penh pour subvenir aux besoins de sa famille grandissante. C’est une exploration de l’amour; les manières dont cet amour est exprimé dans les communautés « entendantes » et sourdes, et à travers le réseau de soutien que Sovannaro a créé autour de lui.

The Other Lives of Kattia : L’histoire de Kattia Huy, présidente de l’ONG United for Cambodia Children’s, montrant les premières années de sa vie jusqu’à aujourd’hui, ses drames et ses chapitres, et l’inébranlable énergie d’une cambodgienne qui était autrefois une petite fille, jetés sur les routes par les Khmers rouges. 

à 18h

« Sri Landaise » de Maylis Dartigue (2021)

74 minutes – /ENG
Pays : France

Depuis qu’elle a retrouvé sa famille biologique au Sri Lanka, Maylis Dartigue construit son identité entre ces deux pays, ses deux cultures. A travers le conte de ce parcours initiatique, la cinéaste prend conscience de ce que son histoire d’adoption révèle des relations Nord-Sud. « J’ai deux mères, un père, trois sœurs et un frère. Nous habitons de part et d’autre du globe, et sommes liés par l’événement de mon adoption. En revenant sur la terre de ma naissance, grâce au cinéma, je tente d’inventer notre famille. »

à 20h

« Le Goût du Secret » de Guillaume Suon (2020)

100 minutes – FR/ENG
Pays : Cambodge, France

Une mère refuse de parler de son enfance pendant le génocide des Khmers Rouges, au Cambodge. Bouleversés par son silence, ses deux fils décident de suivre Antoine, un petit-fils de rescapés du génocide arménien, photographiant les fantômes de ses ancêtres au Moyen-Orient, de la Turquie à l’Irak. Partout, il voit le fantôme de leur mère. 

Samedi 3 juin

à 10h

« Les Yeux brûlés » de Laurent Roth (1986)

58 minutes – FR/ENG
Pays : France

À l’aéroport de Roissy, une jeune femme vient chercher une cantine militaire qui lui est retournée. Elle contient les effets et clichés de Jean Péraud, reporter photographe porté disparu le 8 mai 1954 à Diên Biên Phu. Elle engage la discussion avec les anciens compagnons de presse de Péraud qui sont présents. Les souvenirs et histoires qu’elle suscite font ressurgir les questions toujours actuelles sur ce qui fait l’image de guerre. Film de commande de l’ECPAD, il met en scène Mireille Perrier qui s’entretient avec des reporters de guerre du XXe siècle (par ordre d’apparition : André Lebon, Daniel Camus, Pierre Ferrari, Raoul Coutard, Marc Flament, Pierre Schoendoerffer) sur la nature de leur travail, leur rôle dans la production des images de guerre ainsi que leur place au front.

à 11h30

« Pierre Schoendoerffer, la peine des hommes » de Laurent Roth (2018)

58 minutes – FR/ENG
Pays : France

En 1986, Laurent Roth signait Les Yeux brûlés, un docu-fiction où Mireille Perrier interrogeait les grands reporters de guerre. Trente ans plus tard, ce film présente l’intégralité de l’entretien de Pierre Schoendoerffer. Les images mises au ralenti, superposées à la bande son, donnent une gravité nouvelle au témoignage du cinéaste révélé par la guerre d’Indochine.

à 14h

The Snake Girl Drops In, de Huoy Keng (1974)

90 minutes – FR/ENG
Pays : Taiwan

Une femme mystérieuse et sauvage est capturée dans la jungle. Lorsque ceux qui l’entourent se rendent compte qu’elle a des serpents à la place de ses cheveux, tout le monde la prend pour un démon. Le cruel chef de clan veut la soumettre à la torture. Heureusement, elle peut compter sur l’un de ses geôliers, épris d’elle, pour s’échapper.

à 16h20

« La France est notre patrie  » de Rithy Panh (2015)

75 minutes – /ENG
Pays : France, Cambodge

L’histoire d’une rencontre ratée entre deux cultures, deux sensibilités, deux domaines de l’imaginaire. Une rencontre qui s’est soldée par un colonisation non exempte de brutalités alors qu’elle aurait pu éviter guerres, chaos et destruction. Essentiellement basé sur des extraits d’archives tournées principalement en Indochine au début du XXe siècle jusqu’à la chute de Dien Bien Phu, ce film s’inscrit dans la continuité d’une réflexion cinématographique sur le temps, la mémoire et le regard.

à 18h

« L’Empire du Milieu-Sud » de Jacques Perrin et Eric Deroo (2011)

86 minutes – FR/ENG
Pays : France

Sur des images d’archives inédites du monde entier qu’accompagnent des textes de la littérature vietnamienne, française et américaine, Jacques Perrin et Eric Deroo retracent l’histoire fascinante et douloureuse du Vietnam, de la colonisation française à la chute de Saïgon.

à 20h

« Le Franc » (1994) + « La Petite vendeuse de soleil » (1999) de Djibril Diop Mambéty

90 minutes – /ENG
Pays : Sénégal, France

Le Franc : Marigo est musicien, mais sa logeuse lui a confisqué son instrument, un congoma, car il n’a pas payé le loyer depuis trop longtemps. Heureux possesseur d’un billet de loterie, il décide de le mettre en sécurité et le colle sur sa porte, derrière le portrait d’un héros de son enfance, Yadikone. Le soir du tirage, le billet de Marigo sort gagnant. Il se voit déjà millionnaire et rêve à mille congomas, un orchestre, un avion particulier… Mais impossible de décoller le billet. Il est contraint d’enlever la porte de ses gonds. Le voilà parti. La porte sur la tête, il traverse la ville pour toucher son gain au bureau de la Loterie Nationale…

Le Petite vendeuse de soleil : La vente de journaux à la criée dans les rues de Dakar est l’apanage des garçons. Mais depuis ce matin cette exclusivité est remise en cause. Que s’est-il passé ? Sili, une jeune fille, vit sur les trottoirs et se déplace à l’aide de béquilles. Mendiante, elle tend la main là où les garçons proposent des journaux. Mais ce matin, elle a été violemment bousculée par ces garçons et en a été profondément humiliée. Sa décision est prise. Dès demain, elle vendra des journaux. Ce qui est valable pour l’homme l’est également pour la femme. Ce petit monde des vendeurs est sans pitié. Elle y rencontrera la douleur, le rêve… et enfin l’amitié.

Dimanche 4 juin

à 10h

« Haut et Fort » de Nabil Ayouch (2021)

101 minutes – /ENG
Pays : Maroc, France

Anas, ancien rappeur, est engagé dans un centre culturel d’un quartier populaire de Casablanca. Encouragés par leur nouveau professeur, les jeunes vont tenter de se libérer du poids de certaines traditions pour vivre leur passion et s’exprimer à travers la culture hip hop…

à 14h

« Nha Fala » de Flora Gomes (2002)

112 minutes – /ENG
Pays : Guinée Bissau, France

Jeune femme africaine, Vita est victime d’une malédiction qui frappe sa famille depuis des générations : toute femme qui tentera de chanter mourra. Pour fuir la malédiction, elle part en Europe. À Paris, Vita fait la connaissance d’un jeune musicien, Pierre, et tombe amoureuse de lui. Oubliant tout, elle se laisse aller à chanter. Pierre, subjugué par sa voix magnifique, la persuade d’enregistrer un disque. Pour surmonter cette transgression, elle décide alors de retourner chez elle, d’avouer son acte à sa mère et d’affronter la tradition ancestrale.

à 16h

« Le Mandat » de Ousmane Sembène (1968)

105 minutes – /ENG
Pays : Sénégal, France

Le jour où le facteur apporte à Ibrahima Dieng un mandat de 25 000 francs CFA de la part de son neveu, immigré à Paris, Ibrahima se montre généreux. Dans le quartier la nouvelle se répand et il aide sa famille et ses voisins, mais sans carte d’identité la poste refuse de lui remettre l’argent, ce qui est l’origine d’un long parcours du combattant dans les méandres de l’administration sénégalaise.

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