Oh, So Quiet ! La musique regardée : art et cinéma

Carte blanche dans les collections film-vidéo du CNAP Centre national des arts plastiques – Paris.

La musique au cœur du cinéma, un programme par Pascale Cassagnau, Davy Chou et Valentin Rodriguez.

La musique et les arts visuels sont unis par des liens communs historiques : les correspondances, « le ton, la ligne, l’harmonie, les notes, les couleurs, les gammes »… Les affinités de la musique et des arts visuels se rejoignent à travers un programme exceptionnel : regardez la musique et écoutez le cinéma à l’Institut français du Cambodge !

Le 6 avril à 18h30
– Doug Aitken, Diamond Sea (1997)
– Ange Leccia, Dominique Gonzalez Foerster, Gold (2000)
– Lorna Simpson, Cloudscape (2004)

Le 7 avril à 18h30 
– Charles de Meaux, Marfa’s Mystery Lights (2008)
– Romain Kronenberg, Marcher puis disparaître (2013)

Le Centre national des arts plastiques (CNAP) est l’un des principaux opérateurs de la politique du ministère de la Culture dans le domaine des arts visuels contemporains. Il enrichit, pour le compte de l’État, une collection nationale qu’il conserve et fait connaître par des prêts et des dépôts en France et à l’étranger, des expositions en partenariat et des éditions. Avec plus de 107 000 œuvres acquises depuis plus de deux siècles auprès d’artistes vivants, cette collection constitue un ensemble représentatif de la variété des courants artistiques. Acteur culturel incontournable, le Cnap encourage la scène artistique dans toute sa diversité et accompagne les artistes ainsi que les professionnels à travers plusieurs dispositifs de soutien. Il contribue également à la valorisation des projets soutenus par la mise en œuvre d’actions de diffusion. 

Plus d’informations : www.cnap

Mercredi 06 avril à 18h30

« Diamond Sea » de Doug Aitken (1997)

17 minutes – Sans paroles

Diamond Sea est un voyage dans la région centrale des mines de diamants du désert de Namibie, placée sous contrôle et interdite d’accès depuis 1908. La caméra devient un oil impassible qui filme, enregistre d’une manière automatique, sans repères d’échelle ni de coordonnées géographiques, une zone immense et vide, gérée par un système automatique de surveillance.

« Gold » de Dominique Gonzalez-Foerster et Ange Leccia (2001)

43 minutes – Sans paroles

Gold est un « néo-road-movie interplanétaire » réalisé par deux touristes de l’espace. Il se déplacent, observent, regardent et oscillent de désillusions en découvertes, conditionnés par leur culture mais aussi confrontés en permanence à leur imaginaire et à une multiplicité d’interprétations. Les planètes se succèdent : totalitaire, désertique, scientifique, organique, géologique… Quel monde sera meilleur que l’autre ?

« Cloudscape » de Lorna Simpson (2004)

29 minutes – Sans paroles

L’œuvre représente un homme noir, filmé debout dans un décor architecturé envahi par du brouillard, sifflant un air du XVIIIème siècle. Symbole de la désillusion et de la condition des esclaves noirs en Amérique : ce film marque une manifestation de la révolte et s’inscrit dans le même temps dans un moment de commémoration solennelle de la tradition.

Jeudi 07 avril à 18h30

« Marfa Mystery Lights » de Charles Meaux (2008) 

69 minutes – Sans paroles

L’oeuvre a été réalisée à l’occasion d’une performance à Marfa, Texas, USA. Ce film a bénéficié d’une aide du soutien à la création du Centre national des arts plastiques (commission image/mouvement).

« Marcher puis disparaître » de Romain Kronenberg (2013)

45 minutes – Sans paroles

Le film déroule la trajectoire d’un homme qui, arrivant du lointain, observe le quotidien d’une petite ville turque. Il s’enfonce dans les terres et s’éloigne peu à peu de la civilisation. A la tombée de la nuit, il découvre un immense lac salé où il s’abandonne lui même au climat. À travers ce chemin, le marcheur crée le lien entre la ville et le lac et ouvre alors un dialogue entre des symboles opposés : collectif et individu, concret et abstrait, réel et théorique, documentaire et fictionnel.

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